dimanche 21 août 2016

Frédéric Fiolof et La Magie dans les Villes



" Je n'ai pas un cœur d'enfant, dit son fils. J'ai un cœur tout court. Un cœur trop court. Les cœurs d'enfant, c'est pour les adultes qui croient avoir perdu le leur. Les enfants n'en ont pas. D'ailleurs, moi aussi j'aimerais bien être toi. Pour trouver enfin mon cœur d'enfant."
Une mise à nue pleine de poésie, La Magie dans les Villes alterne mélancolie et humour, subtile ironie du regard qui embrasse l'existence d'un homme au passé, au présent, et qui la sublime.

J'ai éclaté de rire à plusieurs reprises: les dialogues tendres, parfois absurdes, souvent surréalistes avec les enfants, avec la femme du personnage (alter-égo du narrateur?) sont délicieux, gourmands, irrésistibles.

Mais il ne faut pas s'y méprendre: une sensibilité à fleur de peau, une mélancolie discrète, pudique, habitent chaque fragment du livre et égrènent fragments du passé, visages disparus, temps révolus.
Pendant ce temps, (le temps semble être le vrai personnage central) les enfants grandissent, s'élancent... 
Une réflexion poétique autour de la vi(ll)e, des questions qui n'attendent pas toujours une réponse.
Un livre que je vais offrir souvent. Un vrai cadeau.

La Magie dans les Villes, Frédéric Fiolof, Quidam éditeur, août 2016

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